Comment agir en faveur de la biodiversité en tant qu'habitant ?

A l’inverse de la faune et la flore emblématique, la biodiversité ordinaire peut être définie comme les espèces animales et végétales du quotidien. Ce sont par exemple les oiseaux du jardin, les fleurs sauvages que l’on peut trouver dans la pelouse, … 

Aujourd’hui, la biodiversité ordinaire est menacée : utilisation des pesticides, artificialisation des sols, espèces invasives, … Pour essayer de préserver ces espèces, des actions peuvent être menées à grande échelle, mais aussi à l’échelle de chaque habitant.

Vous pouvez aussi mener des actions simples en faveur de la biodiversité !

Comment m'impliquer en tant qu'habitant ?

En mettant en place des petits aménagements dans les jardins

  • Laisser un tas de bois et de feuilles mortes au fond du jardin (un hibernaculum), qui permettra à la petite faune comme les hérissons de s’abriter pour l’hiver.
  • Laisser un espace naturel dans la pelouse, où la végétation locale peut se développer et des fleurs pourront apparaître : les pollinisateurs seront plus nombreux. Même un petit espace d’un mètre carré suffit !

En adaptant les plantations d’arbres et arbustes

Lorsque l’on plante des arbres et des arbustes, on les choisit souvent pour leur beauté : couleur des fleurs, du feuillage, port, … sans penser forcément à leurs bénéfices pour la biodiversité et leur possibilité d’adaptation au climat local.

La FRAPNA et le PNR proposent aussi des guides pratiques pour adapter vos plantations :

Il est aussi important de savoir que des espèces considérées comme invasives peuvent être vendues dans le commerce. Par exemple, le laurier cerise (Prunus laurocerasus), le buddleia ou arbre à papillons (Buddleja davidii), et l’herbe de la pampa (Cortaderia selloana) sont considérées comme des invasives. Privilégiez d’autres espèces qui seront tout aussi jolies. 

En participant à des protocoles de sciences participatives

Les sciences participatives sont des programmes de recherche ouvert à tous, permettant aux grand public de participer à l’amélioration de la connaissance sur de nombreuses espèces. Les protocoles sont adaptés, et il y en a plus de 200 en France : vous pourrez trouver celui qui vous convient, selon les espèces qui vous intéressent et votre niveau, que vous soyez totalement débutant ou déjà expérimenté.

De nombreux sites internet répertorient les programmes existants, notamment OPEN, créé par le Muséum National d’Histoire Naturelle ou encore Vigie Nature, un programme comportant plusieurs protocoles développés par le Muséum.

Toutes les données recueillies grâce aux sciences participatives sont ensuite analysées et étudiées par des chercheurs, pour améliorer la connaissance sur la biodiversité.